Coopération bilatérale : le Cameroun et l’Egypte s’accordent sur la libéralisation du marché des transports aérien dans les deux pays.

Publication : vendredi 15 mars 2019 12:27

La Cameroon Civil Aviation Authority  (CCAA) a accueilli du 4 au 5 mars dernier la  délégation de l’Aviation Civile Égyptienne (ECAA) dans le cadre des négociations pour le renouvellement de l’Accord bilatéral de services aériens afin de permettre le libre-échange entre les deux États.

Il était question de réviser l’Accord aérien entre le Cameroun et l’Egypte en conformité avec la Décision de Yamoussoukro du 14 novembre 1999 et approuvée par l’assemblée  des chefs d'État des gouvernements de l’Union Africaine  (UA) en juillet 2000. Cette décision porte sur  la libéralisation de l'accès au marché du transport aérien en Afrique.  Pendant deux jours, il s’agissait pour la CCAA, en présence de ses différents partenaires et le ministère des transports de mettre à jour cet Accord bilatéral pour permettre le libre accès au marché, et aux droits de trafic de 5ème liberté pour ce qui concerne les services aériens réguliers entre les deux pays. Cette coopération ouvre ainsi l'accès  d'une ligne directe entre le Cameroun (Douala/ Yaoundé) et le Caire en Egypte. 

Les travaux d’échanges qui se sont tenus au siège de l’autorité aéronautique du Cameroun ont conduit à un  consensus avec  la mise en application de certaines mesures. Notamment sur la capacité d’exploitation,  les tarifs et les délais.  Ainsi  il a été convenu que les compagnies aériennes  désignées des deux parties sont autorisées à exploiter des fréquences illimitées respectivement pour les vols de passagers et / ou de fret sans restriction de type ou de capacité de l'aéronef.
Rappelons que le Cameroun et la République arabe d'Égypte sont liés par un Accord bilatéral sur les services aériens  depuis  le 10 mars 1999 et ratifié par le Cameroun le 10 août 1999.
Cet Accord n'étant actuellement pas exploité par les transporteurs aériens des deux parties, et compte tenu de l'évolution du secteur des transports aériens et du souhait de l'Egypte d'exploiter cette liaison, il était  nécessaire de le mettre à jour.